Lettre ouverte aux Ministre de l’EN, Recteur de Bordeaux et IA-IPR EPS
Après le communiqué de presse du 17 octobre, dénonçant 27 établissements sur l’académie où il manquait un prof d’EPS, une lettre ouverte au Ministre, Recteur, IA-IPR s’imposait ! Cette même lettre sera envoyée à tous les députés et sénateurs avec un courrier d’accompagnement les invitant à investir dans l’éducation nationale en s’opposant au budget 2019, en faisant d’autres choix en matière de politique fiscale.
Lettre ouverte lire : https://www.snepfsu-bordeaux.net/wp/wp-content/uploads/2018/10/lettre-ouverte-Ministre-Recteur-IPR-SNEP-FSU.pdf,
Faire attendre les élèves 5 à 6 semaines pour avoir accès à un enseignement obligatoire, mettre en difficulté des équipes EPS dans la programmation des enseignements et la dynamique des AS, est inadmissible et irrespectueux ! Se retrouver devant une situation que le SNEP FSU avait dénoncée dès la rentrée 2017 et tout au long de la préparation de la rentrée 2018, alors que Ministre, Recteur, IA-IPR remettaient en cause nos inquiétudes est irresponsable.
Les annonces de Blanquer pour la prochaine rentrée, vont aggraver les conditions d’enseignement. Comment réaliser correctement notre métier avec une suppression de postes (-2600 dans le second degré, baisse des recrutements attendus, chiffres en attente), des enseignants recrutés sous contrat sans formation initiale achevée, des effectifs toujours de plus en plus lourds ( + 32 000 élèves supplémentaires dans le second degré pour la rentrée 2019), une mise au travail forcée avec les réformes lycées où la consultation de la profession a été encore inexistante et quand le CSE rejette les premiers textes de la réforme de la voie professionnelle.
Dire STOP aux dégradations qui nous font perdre le sens de notre métier, qui nous éloignent de nos missions de service public pour le plus grand nombre, n’est plus à démontrer !
Répondre en se mobilisant et
- En faisant voter des motions en CA, où parents, élèves, élus, siègent et par ce biais doivent être informés des réalités de nos métiers, des conditions d’étude, d’accompagnement des collégiens et lycéens, des transformations du service public d’éducation prévues dans les réformes à venir,
- En étant massivement en grève le lundi 12 novembre